16: Nourrir la bête* ou, la sécurité ou la mort. (22/05/2012)

La modeste sécurité de mon travail salarié mange mes entrailles.

Je ne parviens plus à écrire.

Parfois même, je me demande si je saurais encore me battre avec mes mots.

Ou juste raconter une « histoire inventée » à ma fille.

Petit à petit, ce qui me grignote est un quotidien asphyxiant :
un bal médiatique et informatif colle à ma peau
le voyeurisme, auquel cette danse fait si souvent place, m’assied.

Là, près de moi, inconscients ou peut-être heureux de leur sort, mes partenaires de salariat nourrissent l’importance de leur gagne-pain, de leur âme.

HG,


(* de somme !)

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