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15: Répartition des tâches ménagères.

Avec une fille seulement, et 20 heures de travail salarié par semaine, (je ne compte pas les quelques activités autoentreprisent…) je me demande déjà où file le temps.

Dans la continuité de cette web série je peux résumer une partir de mes journées à  ça :

7h00, Réveil/douche

7h20 préparation des petits déjeuners de l’enfant et de moi-même, je beurre les tartines… le père ne petit-déjeune pas (en même temps il est assez grand pour faire son café.

7h30 réveil de l’enfant et habillage direct.

7h40 Mademoiselle et moi-même petit-déjeunons, tandis que le père s’occupe du chat, s’habille et sirote son café dans le désordre.

8h15 brossage des dents de la miss, enfilage de chaussures et zou.

8h25 nous allons à l’école à pied et tout de suite après je me rends à mon travail d’humble grouillotte, à peu près à 2 km de mon domicile toujours pedibus.  Les jours de flemme, je prends le bus…

16 heures : je fais le chemin inverse pour aller chercher la louloutte à l’école, ça monte… [Humpf] j’arrive à 16h25 grosso modo.

16h30 donc, nous rentrons, la louloutte goute, moi aussi. Elle attaque ensuite ses devoirs (pas plus d’une demi-heure et c’est dur : ma chère enfant est une rêveuse). Je corrige, j’explique, je tente de ne pas m’agacer, un entracte. 10 à 15 minutes d’instrument, et si je n’oublie pas… un peu de solfège.

17h30 : rien

18h30, je prépare le repas, je vide le lave-vaisselle, je prépare la table à mettre sur une table roulante.

18h45 : L’enfant s’occupe de son bain, supervisée par son père (rentré à 17h. Il fait une journée continue) ou moi.

19h15 : L’enfant et/ou son père mettent la table. Ils oublient tout le temps, sel serviettes eau, tout ce que je n’aurais pas, au préalable, disposé sur la        table roulante.

19h30 : repas du soir.

20h 20h15 : brossage des dents et AU LIT. Je range la vaisselle dans le lave-vaisselle, mais petit à petit (trrèstrès petit à petit) mon compagnon s’en occupe. Il ne va pas jusqu’à penser à lessive, mais encore une petite dizaine d’années et on ne sera pas loin du but.

20h20 je raconte une histoire. Le père vient faire la bise.

20h30 : Rien. Arffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff Lecture écriture ou étalage dévastateur devant une soupe télévisuelle.

Mercredi et samedi lessive, etc. et remorquage de l’enfant vers ses différentes activités….

 

HG,

Commentaires

  • Bref. la même chose qu'une bonne poignée de milliards d'être humains fait chaque jour. Sauf que chacun croit dur comme fer qu'il est le (la) seul(e) à subir cette torture quotidienne... Arf !

    La muse va rire sans doute. Mais une certaine sainte Thérèse d'Avila a sublimé ces viles tâches en quelques joyaux de réflexions philosophiques, voire spirituelles : un extrait : (Bon, ça remplacera avantageusement le brouet télévisuel du soir ...)

    "Lors que l' on commença de fonder ce monastere pour les raisons que j' ay écrites dans la relation de ma vie, et ensuite de quelques merveilles par lesquelles nostre seigneur fit connoistre qu' il devoit estre beaucoup servy en cette maison, mon dessein n' estoit pas que l' on y pratiquast tant d' austeritez exterieures, ny qu' elle fust sans revenu. Je desirois au contraire que s' il eust esté possible rien n' y manquast de toutes les choses necessaires, agissant en cela comme une personne lasche et imparfaite, quoy que j' y fusse plûtost portée par une bonne intention que par le desir d' une vie plus molle et plus relaschée. Ayant appris en ce mesme temps les troubles de France, le ravage qu' y faisoient les heretiques, et combien cette malheureuse secte s' y fortifioit de jour en jour, j' en fus si vivement touchée que comme si j' eusse pû quelque chose, ou eusse moy-mesme esté quelque chose, je pleurois en la presence de Dieu, et le priois de remedier à un si grand mal. Il me sembloit que j' aurois donné mille vies pour sauver une seule de ce grand nombre d' ames qui se perdoient dans ce royaume. Mais voyant que je n' estois qu' une femme, et encore si mauvaise et tres-incapable de rendre à mon Dieu le service que je desirois, je crus, comme je le croy encore, que puis qu' il a tant d' ennemis et si peu d' amis, je devois travailler de tout mon pouvoir à faire que ces derniers fussent bons. Ainsi je me resolus de faire ce qui dépendoit de moy pour pratiquer les conseils evangeliques avec la plus grande perfection que je pourrois, et tascher de porter ce petit nombre de religieuses qui sont icy à faire la mesme chose. Dans ce dessein je me confiay en la grande bonté de Dieu qui ne manque jamais d' assister ceux qui renoncent à tout pour l' amour de luy, j' esperay que ces bonnes filles estant telles que mon desir se les figuroit, mes défauts seroient couverts par leurs vertus, et je crus que nous pourrions contenter Dieu en quelque chose en nous occupant toutes à prier pour les predicateurs, pour les défenseurs de l' eglise, et pour les hommes sçavans qui soûtiennent sa querelle, puis qu' ainsi nous ferions ce qui seroit en nostre puissance pour secourir nostre maistre, que ces traistres qui luy sont redevables de tant de bien-faits traitent avec une telle indignité, qu' il semble qu' ils le voudroient crucifier encore, et ne luy laisser aucun lieu où il puisse reposer sa teste. ô mon redempteur, comment puis-je entrer dans ce discours sans me sentir déchirer le coeur ? Quels sont maintenant les chrestiens ! Faut-il que vous n' ayez point de plus grands ennemis que ceux que vous choisissez pour vos amis, que vous comblez de plus de faveurs, parmy lesquels vous vivez, et à qui vous vous communiquez par les sacremens ? Et ne se contentent-ils pas de tant de tourmens que vous avez soufferts pour l' amour d' eux ? Certes mon Dieu, celuy qui quitte aujourd' huy le monde ne quitte rien. Car que pouvons-nous attendre des hommes, puis qu' ils ont si peu de fidelité pour vous mesme ? Meritons-nous qu' ils en ayent davantage pour nous que pour vous ? Et leur avons-nous fait plus de bien que vous ne leur en avez fait, pour esperer qu' ils nous aiment plus qu' ils ne vous aiment ? Que pouvons-nous donc attendre du monde, nous qui par la misericorde de Dieu avons esté tirées du milieu de cet air si contagieux et si mortel ? Car qui peut douter que ces personnes ne soient desja sous la puissance du démon ? Elles sont dignes de ce chastiment, puis que leurs oeuvres l' ont merité ; et il est bien raisonnable que leurs delices et leurs faux plaisirs ayent pour recompense un feu eternel. Qu' ils jouïssent donc, puis qu' ils le veulent, de ce fruit malheureux de leurs actions. J' avouë toutefois que je ne puis voir tant d' ames se perdre sans en estre outrée de douleur. Je sçay que pour celles qui sont desja perduës il n' y a plus de remede. Mais je souhaiterois qu' au moins il ne s' en perdist pas davantage."

    lien :http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Avila/table.html

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