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16: Nourrir la bête* ou, la sécurité ou la mort.

La modeste sécurité de mon travail salarié mange mes entrailles.

Je ne parviens plus à écrire.

Parfois même, je me demande si je saurais encore me battre avec mes mots.

Ou juste raconter une « histoire inventée » à ma fille.

Petit à petit, ce qui me grignote est un quotidien asphyxiant :
un bal médiatique et informatif colle à ma peau
le voyeurisme, auquel cette danse fait si souvent place, m’assied.

Là, près de moi, inconscients ou peut-être heureux de leur sort, mes partenaires de salariat nourrissent l’importance de leur gagne-pain, de leur âme.

HG,


(* de somme !)

Commentaires

  • La condition de la tâche. il y a un moment de dégoût, parce qu'on a perdu la liberté de son temps, comme, enfant devenu grand, on ne trouvait plus de repère sans le giron maternel. Dans le pire de l'esclavage, ceux qui sont devenus forts avaient lancé loin leur pensée, jeté dans leur imaginaire les espérance du mental. Ce qui les a sauvé. Viendra (j'espère, Muse ! ) le temps de cet apprentissage, où la tâche devient une mécanique nécessaire à nourrir la bête, soit, mais où la transcendance prendra le pas sur l'ordinaire, comme ces espérances connues qui nous font rêver que demain serait meilleur. Alors, toi aussi, tu nourriras l'importance de ton gagne-pain avec les joyaux de ton âme.

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