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19: La spiritualité amérindienne au travail ou, harcèlement moral.

Ce weekend, l’un de mes supérieurs s’est offert des pots de fleurs.
Pas des récipients en terre cuite où planter les fines herbes sur le bord d’une fenêtre de cuisine, non : une quinzaine de grands machins rectangulaires, profonds et design, remplis de plantes variées gourmandes en eau, disposés de part et d’autre de notre porte.

M’extasiant sur cette nouveauté (je suis toujours en mode « prime Wanted » souvenez-vous) je me vois rétorquer par Mutmut* qu’il faut les arroser TOUS les jours pendant les trois premières semaines, mais : « je ne peux pas vous demander ça ».

Bonne pâte, je vais quérir dans la cuisine un broc à eau, qui fera office d’arrosoir. Je le tends à Mutmut en lui proposant un café.

« Merci, répond-il, cela me récompensera de mes efforts ».

Je glisse gentiment que plutôt que de verser vingt brocs à eau, soit vingt aller-retour entre la cour et les toilettes, il serait peut-être judicieux de songer à installer un « goutte à goutte ».

« Ce serait trop de bazar, dit-il, il suffit d’arroser RÉGULIÈREMENT, je sais que VOUS ne vous en chargerez pas, je verrais avec la concierge s’il le FAUT : elle a un tuyau ».

J’abonde dans son sens, en notant toutefois son apparente contrariété à l'idée que, je n'envisage pas une seconde que l’entretien de la cour, de la terrasse et de ses alentours, puisse entrer dans mes attributions…

Parce que je suis « « « bonne » » »  hier, seule un moment entre les quatre murs du cabinet de conseil « Plurf Plume** », j’ai osé une timide prière aux ancêtres sous forme de danse de la pluie.

J’ai respectueusement demandé à ceux-ci, qu’ils fassent tomber, durant les trois prochaines semaines, suffisamment d’eau pour entretenir nos zolis plantations et pour épargner mes nerfs.

Sans être présomptueuse, vu la météo de ces derniers jours à Paris, je voudrais suggérer à mon boss de se méfier : les ancêtres semblent m’avoir à la bonne…

 

 HG,

Mutmut*: me suis mise d’accord avec moi-même sur ce surnom là, ça sera plus simple pour mon ego, que de faire référence toutes les 5 minutes à sa « haute autorité » dans l’entreprise.
Plurf Plume** : Cabinet de conseil qui à l’honneur et l’avantage de m’employer.

Sinon, les textes et autres infos sur le harcelement moral au travail

Commentaires

  • Pour rester entre la poire et la pomme (je me demande à quel fruit tu joues !?), je ne pense pas que le "prime wanted" passe par ce genre de fayotage. Comme dirait not' président Flamby 1er, "moi patron..." j'aurais jamais acheté des bêtes bacs à fleurs mais des Riviera à réservoir intégré avec indicateur visuel de nappe phréatique intégré. "moi patron", j'aurais pas répondu "je ne peux pas vous demander ça". J'aurais rien dit. Et si la poire-pomme-fayote était venue faire sa mijaurée devant mes pétunias, je l'aurais renvoyé aussi sec mettre son nez dans ses dossiers.

    Et puis, si j'étais pomme ou poire en quête d'une miche de pain, j'y serais allé tout de go "didonc, Mutmut, c'est quoi ton budget arrosage ? nan, pasque si tu crois que la concierge va jouer les pompiers de service, tu te plantes. Donc, moi, humble grouillotte, je peux assumer pour l'équivalent d'une heure sup par jour, tablier à poche ventrale en sus, évidemment" ....

    Et là, il aurait pas dit non, le Mutmut, devant tant de pertinence et d'à propos...

    à voir et revoir ; Stupeur et tremblements. bah ! si t'as la télé, t'as zaussi un lecteur DVD, heing ...

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