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hg

  • 29:Le plombier, le cambrioleur et les post-it.

    (Message à tous)

    plombier,wc broyeur,pos-it,hgAfin de lutter contre l’aveuglement de l’habitude, j’envisage de redistribuer les différents pos-it et/ou affichettes qui indiquent à tous  dans l’entreprise ce qu’il faut faire et pourquoi :


    - « Une pression suffit » : devant notre porte d’entrée vitrée (la plus sensible aux intrusions).
    - « N’oubliez pas de fermer les deux verrous » : au-dessus du WC  broyeur
    - « Ne rien jeter », sur le couvercle de la grosse poubelle extérieure.
    - Ad lib

    Si cela risque de déconcerter :
    - nos visiteurs (je les imagine chercher le deuxième verrou dans les toilettes et se demander pourquoi nous en sommes rendus à de telles extrémités)
    - et, José le concierge en charge des poubelles : « Et pourqu’ouach maintenanch  il ne fauch  rien jettech dans voch poubellechs ???? »
    Cela nous rappellera peut-être les quelques règles que nous tentons de mettre en place pour éviter la dépression à notre plombier et la crise de nerfs à quelques autres.
    Merci pour eux.

    Pour mémoire :
    -NE RIEN JETER DANS LE WC BROYEUR, avec une intervention tous les deux mois le plombier finira sans doute dépressif mais assez riche pour TRÈS BIEN se soigner.
    -UNE PRESSION SUFFIT, pour ne pas pulvériser le record d’utilisation de parfum d’intérieur dans les toilettes.
    -FERMER LES 2 VERROUS DE LA PORTE D’ENTRÉE, à moins d’avoir envie d’enrichir les cambrioleurs et les serruriers du quartier.
    -Ad lib

    HG,

  • 19: La spiritualité amérindienne au travail ou, harcèlement moral.

    Ce weekend, l’un de mes supérieurs s’est offert des pots de fleurs.
    Pas des récipients en terre cuite où planter les fines herbes sur le bord d’une fenêtre de cuisine, non : une quinzaine de grands machins rectangulaires, profonds et design, remplis de plantes variées gourmandes en eau, disposés de part et d’autre de notre porte.

    M’extasiant sur cette nouveauté (je suis toujours en mode « prime Wanted » souvenez-vous) je me vois rétorquer par Mutmut* qu’il faut les arroser TOUS les jours pendant les trois premières semaines, mais : « je ne peux pas vous demander ça ».

    Bonne pâte, je vais quérir dans la cuisine un broc à eau, qui fera office d’arrosoir. Je le tends à Mutmut en lui proposant un café.

    « Merci, répond-il, cela me récompensera de mes efforts ».

    Je glisse gentiment que plutôt que de verser vingt brocs à eau, soit vingt aller-retour entre la cour et les toilettes, il serait peut-être judicieux de songer à installer un « goutte à goutte ».

    « Ce serait trop de bazar, dit-il, il suffit d’arroser RÉGULIÈREMENT, je sais que VOUS ne vous en chargerez pas, je verrais avec la concierge s’il le FAUT : elle a un tuyau ».

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  • 11: La cave, la scie à métaux et le désenvouteur.

    Ce matin, armée de bonne volonté, et d'une consultante disposée à m'aider, je descendis visiter les caves se situant sous notre entreprise. Lala, pseudo de la consultante en question, était la seule, à l’exception de nos chefs vénérés à savoir, prétendument, où se trouvait la nôtre.  

    En effet, là tout soudain, nous avions besoin de la cave pour ranger le bazar de la « staffroom »: un nouveau stagiaire s'apprêtait à y emménager ce lundi. 

    Ayant perdu les clefs de la dite cave, voir note n°8 nous devions vérifier si nous avions besoin de faire appel à un serrurier ou si nous pouvions nous débrouiller seuls pour l'ouverture. 

    Radieuses, nous remontâmes de la cave et clamâmes, « c'est un cadenas, c'est un cadenas ! » comme si les portes du paradis s’ouvraient enfin devant nous.

    Toutes les grosses têtes se mirent à turbiner pour savoir comment se débarrasser de ce cadenas et enfin accéder à notre « chez-nous » sous terrain. Après quelques idées oiseuses, nous nous apprêtâmes, une mince troupe de consultants et moi-même, à descendre à la cave armés d'une scie à métaux. 

    Nous croisâmes fort opportunément José, le gardien de l'immeuble côté cour, et nous lui expliquâmes notre projet.  

    « Maich y'a pach de cadénach à vochtre cave !!! »

    Le désespoir dut se lire sur nos visages d’apprentis  casseurs de cadenas, car il proposa alors :

    « Je vais vous monchtrech ou elle é »  

    Il nous montra. Notre cave est fermée (encore) par une porte dotée d’une bonne serrure.  

    Après cette déception matinale et ce retour à la cave  case départ, après que, dans la même matinée, le fax et l'imprimante nous aient successivement lâchés, je songeai, en même temps qu'un serrurier et différents autres corps de métier, à convoquer un désenvouteur...  



    HG, et le passe plus si simple...

  • 10: Relativisons l’extase ou, dossiers suspendus.

    Il n’y a pas si longtemps je n’y connaissais rien en dossiers suspendus.

    Je ne savais pas qu’il y en avait de plusieurs tailles, qu'ils pouvaient être placés dans des armoires, aussi dans des tiroirs, qu’il fallait des étiquettes spéciales et que ça donnait le sourire aux patrons des humbles grouillotes.

    En son for intérieur, il doit se dire – le patron au sourire – « ‘tain on maitrise le truc, on a même des dossiers suspendus pour classer les missions, maintenant ! »

    Comme disait Anaïs Nin ; « Il m'a fallu toute une vie pour comprendre que le bonheur se trouve dans les petites choses et non dans les paroxysmes de l'extase. »


    HG, novice en dossiers suspendus donc (je n’ai pas dit en extase, je n’ai pas dit…).

  • 5: Le droit de ne rien faire

     M. Thiers, dans le sein de la commission sur l’instruction primaire de 1849, disait :« Je veux rendre toute puissante l’influence du clergé, parce que je compte sur lui pour propager cette bonne philosophie qui apprend à l’homme qu’il est ici pour souffrir et non cette autre philosophie qui dit au contraire à l’homme : jouis. » — M. Thiers formulait la morale de la classe bourgeoise, dont il incarna l’égoïsme féroce et l’intelligence étroite.....

    Extrait de : "Le Droit à la paresse" de Paul Lafargue, paru en 1880, lui aussi avait un problème avec la "valeur travail".


    A l'heure où le chomage atteind des sommets, où les femmes en sont grandement atteintes, ce que pensait ce brave homme serait donc déplacé ?

    J'ai l'impression de nager dans un océan de manipulation mentale. Je paranoye ?

    Allez va gagner le pain à la sueur de ton front brave humain, c'est tout ce que tu mérites.

    HG