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secrétaire

  • 28: De l'usage du trombone dans les activités de secrétariait.

    Le trombone est mon ami.

    Méprisé par les uns, torturé par les autres, je me dois ici, en tant qu'assistante nouvellement primée [ding !]* de réhabiliter le trombone.

    Gage d'une certaine aptitude à l'organisation, cet ustensile rassembleur n'est pas pour rien dans ma toute nouvelle attribution d'auréole. [ding !]* En effet, lasse de contempler tous ces chèques et leurs factures jetées en tas sur mon bureau, j'eus un jour l'idée [ding !]* judicieuse de rassembler ensemble, grâce à ce fil de fer tordu, les chèques et les factures.

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  • 20: Déprime d'humble grouillotte.

    Peut-être, ils ont raison ; toute humble et toute grouillotte que je suis peut-être je suis mauvaise, ou, simplement pas si bonne.

    Pourtant il y a eu la période d’essai et depuis lors, je n’épargne pas ma peine, mais peut-être je ne suis pas faite pour ça.

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  • 19: La spiritualité amérindienne au travail ou, harcèlement moral.

    Ce weekend, l’un de mes supérieurs s’est offert des pots de fleurs.
    Pas des récipients en terre cuite où planter les fines herbes sur le bord d’une fenêtre de cuisine, non : une quinzaine de grands machins rectangulaires, profonds et design, remplis de plantes variées gourmandes en eau, disposés de part et d’autre de notre porte.

    M’extasiant sur cette nouveauté (je suis toujours en mode « prime Wanted » souvenez-vous) je me vois rétorquer par Mutmut* qu’il faut les arroser TOUS les jours pendant les trois premières semaines, mais : « je ne peux pas vous demander ça ».

    Bonne pâte, je vais quérir dans la cuisine un broc à eau, qui fera office d’arrosoir. Je le tends à Mutmut en lui proposant un café.

    « Merci, répond-il, cela me récompensera de mes efforts ».

    Je glisse gentiment que plutôt que de verser vingt brocs à eau, soit vingt aller-retour entre la cour et les toilettes, il serait peut-être judicieux de songer à installer un « goutte à goutte ».

    « Ce serait trop de bazar, dit-il, il suffit d’arroser RÉGULIÈREMENT, je sais que VOUS ne vous en chargerez pas, je verrais avec la concierge s’il le FAUT : elle a un tuyau ».

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  • 17: Treize à table.

    En fin d’année, il y a un repas, un repas tous ensemble, un régal des troupes payé par la maison.

    J’ai pris sur mon temps libre d’y participer.

    Je n’avais pas envie, mais il n’est pas impossible que mon manque de « corporatisme » m’ait couté une prime.

    Oui toujours elle.

    Juste avant les agapes, une réunion ou une charmante consultante me demande de lire, « quelques lignes spécialement pour toi », un truc sur l’Assistante générique qui porte le même prénom que le mien et qu’elle a découpé dans un hebdomadaire. Je n’ai pas répondu : « dite c’est une absence de neurones ou vous jouer une pièce que j’ai du mal à comprendre ? » Non, j’ai lu tout bien avec le sourire, la chose, qu’une directrice me dit, sans rire, de coller derrière mon bureau.

     « C’est un prénom d’assistante alors HG ? » dit un consultant goguenard.

    Je sors « mon gun », comme dirait ma meilleure ennemie et je les aligne un à un, avec toute la rigueur dont je suis capable.

    Ensuite, je me sens mieux.

    Repue.

    HG,