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travail

  • 11: La cave, la scie à métaux et le désenvouteur.

    Ce matin, armée de bonne volonté, et d'une consultante disposée à m'aider, je descendis visiter les caves se situant sous notre entreprise. Lala, pseudo de la consultante en question, était la seule, à l’exception de nos chefs vénérés à savoir, prétendument, où se trouvait la nôtre.  

    En effet, là tout soudain, nous avions besoin de la cave pour ranger le bazar de la « staffroom »: un nouveau stagiaire s'apprêtait à y emménager ce lundi. 

    Ayant perdu les clefs de la dite cave, voir note n°8 nous devions vérifier si nous avions besoin de faire appel à un serrurier ou si nous pouvions nous débrouiller seuls pour l'ouverture. 

    Radieuses, nous remontâmes de la cave et clamâmes, « c'est un cadenas, c'est un cadenas ! » comme si les portes du paradis s’ouvraient enfin devant nous.

    Toutes les grosses têtes se mirent à turbiner pour savoir comment se débarrasser de ce cadenas et enfin accéder à notre « chez-nous » sous terrain. Après quelques idées oiseuses, nous nous apprêtâmes, une mince troupe de consultants et moi-même, à descendre à la cave armés d'une scie à métaux. 

    Nous croisâmes fort opportunément José, le gardien de l'immeuble côté cour, et nous lui expliquâmes notre projet.  

    « Maich y'a pach de cadénach à vochtre cave !!! »

    Le désespoir dut se lire sur nos visages d’apprentis  casseurs de cadenas, car il proposa alors :

    « Je vais vous monchtrech ou elle é »  

    Il nous montra. Notre cave est fermée (encore) par une porte dotée d’une bonne serrure.  

    Après cette déception matinale et ce retour à la cave  case départ, après que, dans la même matinée, le fax et l'imprimante nous aient successivement lâchés, je songeai, en même temps qu'un serrurier et différents autres corps de métier, à convoquer un désenvouteur...  



    HG, et le passe plus si simple...

  • 4: Sérieusement.

    J’ai décidé de me prendre au sérieux.
    Je suis une femme sérieuse. 
    Je ne vous permets pas d’en douter.
    Il n’y a rien de plus raisonnable sérieux et censé que ce que je suis, que ce que j’entreprends.
    Je prospère sérieusement dans un monde sérieux.
    Je parle le langage sérieux des mondes sérieux ou j’évolue. 
    Je demande sérieusement des ajustements de salaire.

    N'A-t-on jamais augmenté sans réticences les personnes prenant un manifeste plaisir à ce qu’elles font ?

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  • 3: Le travail, vu de ma belle-mère.

    « Une maman, ça travaille tout le temps », lança ma belle-mère à ma fille tandis que je lavais la vaisselle. Il faisait beau. Nous étions en vacances au bord de la mer, la gent masculine se prélassait devant un jeu vidéo, et/ou devant la TV.

    J’eus un peu de mal à ne pas sortir de mes gonds.

    Si j’en étais sortie, j’aurais hurlé à ma fille, quitte à lui faire peur : « ARG ! Une maman ça peut aussi ne rien foutre ! Pareil qu’un papa, pareil que n’importe qui ! » Puis je serais tombée en catalepsie pour ne pas risquer d’être accusée de voie de fait sur ma BM, ce qui aurait ruiné ma réputation auprès de la chair de ma chair.

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  • 2: Dieu est bo... bo ! Ou les paraboles de HG

    (Il y a un an et demi ce que je disais de mon nouveau job.)

    Par la grâce d’un Dieu écolo-bobo-bio, j’ai trouvé un travail près de mon domicile.

    Nous sommes en phase d’observation, mes patrons et moi-même et je vous dirais, dans un ou deux mois, si la grâce s’est réellement posée sur ma tête ou si son dépositaire me faisait juste une fleur de 5 minutes.

    Donc, je travaille 20 heures par semaine (pour d’autres que moi-même... ) comme humble grouillotte, avec des gens à priori charmants qui disent des mots français, organisés de telle manière que j’ai du mal à en saisir le sens.

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