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28: De l'usage du trombone dans les activités de secrétariait.

Le trombone est mon ami.

Méprisé par les uns, torturé par les autres, je me dois ici, en tant qu'assistante nouvellement primée [ding !]* de réhabiliter le trombone.

Gage d'une certaine aptitude à l'organisation, cet ustensile rassembleur n'est pas pour rien dans ma toute nouvelle attribution d'auréole. [ding !]* En effet, lasse de contempler tous ces chèques et leurs factures jetées en tas sur mon bureau, j'eus un jour l'idée [ding !]* judicieuse de rassembler ensemble, grâce à ce fil de fer tordu, les chèques et les factures.

Une fois l'ordre revenu, les factures à payer retrouvant leurs chèques; je n'eus plus qu'à écrire le courrier d'accompagnement et, après l'impression, divorcer le chèque de la facture pour le remarier à sa lettre.

L'étape suivant me conduisit jusqu'à l'imprimante multifonction où les chèques ainsi que leur lettre furent scannés. Il ne me resta plus ensuite qu'à plier harmonieusement le tout dans des enveloppes à fenêtre, puis à renseigner ma base de données courrier.

Que celles qui n'ont jamais envoyé le chèque destiné à la société trucmuche à la société machin, me jettent leurs trombones à la tête, les autres, comme moi-même, seraient bien bêtes de se priver de ce modeste mais si précieux ustensile...

Foi de...

HG,

Commentaires

  • Les trombones c'est des instruments à faire la bonne musique des secrétaires. Soit. Moi je les mets dans un verre "la mauny" à coté de mon grrand écran. Ils ne sont pas prisonniers, juste retenus, avant de se faire clipser sur un dossier indigène qui deviendra vite une archive rouillée... Mais pour les chèques, par de trombone, non non ! des agrafes !

    Mais je reste sur ma faim.... les*(ding) seraient-ils le signe d'une promotion ? une augmentation de vrai salaire ou un chèque restaurant posé à l'arrache sur ton bureau.

  • Donc 3 écoles: Trombone, agrafe, les deux ?
    Alors, laquelle est la votre ?

  • Chère,

    Il en est des instruments secrétariens comme des êtres humains. Non que le trombone s'assimile à la voile et l'agrafe à la vapeur, mais la dualité qu'ils créent par leur usage pourrait bien séparer notre vaste monde en deux partis (voire en deux parties) avec de telles conséquences que même des gouvernements en viendraient à légiférer sur leur usage.

    Pour ma part j'aime les trombones pour leur bonne mine, leur usage simple et pratique, et leur allure un tantinet pacifique (aucune de mes secrétaire ne m'a fait le coup de l'arrêt de travail à la suite de l'agression d'un trombone au travers de leur index chéri).

    Mais ils ont tendance à glisser, et, quelquefois, à s'accoupler avec le dossier d'en-dessous, ou pire, celui du dessus.

    Les agrafes sont des instruments du handicap. incapable de se mouvoir seule, elles ont besoin de leur mentor inconditionnel, je veux parler de l'agrafeuse. Terriblement efficace, agressive, elle vous plante deux lames de fer à travers le bide des pauvres feuilles qu'elles enserrent comme un bagnard en rupture de ban qui violerait une bergère indigène, et plaf, un coup à gauche, un coup à droite, et tu ne bouges plus.

    Le choix tourne au dilemme de l'isoloir ! la douceur pacifique mais incomplète d'un coté, l'efficacité presque parfaite mais si brutale de l'autre...

    Donc les deux. le trombone pour les clients (vaut mieux la douceur pacifique avec eux), les agrafes pour les règlements des fournisseurs, les réclamations... et le bordereau qui contient les chèques confiés à cet horrible banquier qui ne fait que prendre mes sous !

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